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Ghita Skali est encore une enfant. Pas majeure, elle suit ses études sagement. A ses heures perdues (qui ne le sont pas vraiment), la donzelle fait des photos, qu'elle expose au public de Casablanca dans son repaire, et refuse des propositions venues de galeries.

Quand elle écrit, elle remporte des prix : par exemple celui du concours de nouvelles qu'organise l'Institut Culturel Français pour 2008. Elle refuse aussi des offres de publication car elle se trouve "encore trop jeune" et se dit qu'elle a "le temps".

Modeste et talentueuse, c'est une artiste d'ici et de maintenant, une future grande, que le petit monde de la presse casaouia a déjà repérée, pour preuve on peut voir ses photos dans les 2 derniers numéros de juin de l'hebdo 'Le Journal'.